Harry Potter
séduction, magie et sorcellerie.

Harry Potter

Note d'info-sectes: Nous citons cet article sur Harry Potter malgré son approche exclusivement négative et son contenu fortement marqué "évangélique" (nombreuses références à la Bible, etc...)
Il est important de comprendre que nous reprenons les témoignages "tels quels": y compris les "cris du coeur".
L'auteur de cet article sur "Harry Potter" témoigne de son point de vue et apporte des réflexions et informations intéressantes.

Article de Liliane Fleurian.

Harry Potter: Un phénomène de société.

Depuis quelque temps en France et dans les pays francophones, le petit sorcier Harry Potter envahit les étalages des librairies, des papeteries, et des magasins de jouets ; et même les écrans de cinéma. Albums à colorier, posters et statuettes sont proposés dès maintenant aux acheteurs de cadeaux de fin d’année. Harry a fait aussi une entrée triomphale dans les manuels et les programmes scolaires !

En Europe comme en Amérique, les libraires voient dans cette série "le plus grand événement dans l’histoire du commerce des livres". Beaucoup de librairies organisent des "soirées à thème" ou même des "nocturnes" auxquels les enfants sont invités à participer, déguisés, bien sûr, en sorciers ou sorcières. De nombreux parents et enseignants s’émerveillent de voir des enfants, auparavant allergiques à la lecture, se jeter sur ces romans et devenir du jour au lendemain des lecteurs voraces. "Time Magazine" du 4/10/99 (p.67) relate qu’une petite californienne de 9 ans, Anna Hinkley, a lu les 309 pages de "Harry Potter à l’Ecole des Sorciers" sept ou huit fois ! A l’heure actuelle, quatre volumes de la série sont traduits en français : "Harry Potter à l’Ecole des Sorciers", "Harry Potter et la Chambre des Secrets", "Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban", "Harry Potter et la Coupe de Feu". Un représentant de l’éditeur français, Gallimard, écrit que ce sont des livres "dont on attend frénétiquement la suite, debout, en pyjama, devant une librairie ouverte la nuit…" La série "Harry Potter" est devenue l’instrument d’une fulgurante conquête des cœurs. C’est à juste titre que certains parlent de "livre culte", ou promettent un "film culte" : par personnages interposés, ces aventures font vivre à de jeunes lecteurs une intense expérience intérieure. Ils ne sont généralement pas en mesure d’analyser objectivement cette expérience : elle n’en bouleverse pas moins leur perception d’eux-mêmes et du monde. Elle est d’ordre initiatique, ou à tout le moins pré-initiatique.

Le site Internet Cutting Edge a fait paraître une douzaine d’articles pour avertir les parents chrétiens. Ces romans exercent un attrait puissant sur les enfants. Ceux-ci trouvent naturel d’imiter Harry et ses jeunes condisciples de l’Ecole des Sorciers, Poudlard. Souvent, les enfants amalgament fiction et réalité : "L’Express" du 23/11/00 (p.44) rapporte les propos d’une libraire du Havre : "Dix enfants par jour viennent me demander des nouvelles d’Harry Potter, comme si c’était une vraie personne." Par leur présentation, les petits ouvrages satellites de la série "Harry Potter" ("Les Animaux Fantastiques", et "Le Quidditch à travers les Ages", Obscurus Books/Gallimard-Jeunesse) entretiennent habilement cette illusion-là.

La série "Harry Potter" est aujourd’hui traduite en quarante langues et a été tirée à 90 millions d’exemplaires. Avant de choisir le jeune acteur Daniel Radcliffe pour incarner Harry, Chris Columbus, le réalisateur du film, a reçu soixante-dix mille candidatures spontanées pour ce rôle !

Pour voir des images du film, pour se procurer des informations plus détaillées et les résumés des quatre volumes déjà parus, ou pour lire des témoignages de fans, enfants et adultes, on peut consulter des sites officiels tels que : www.multimania.com/accrosharry ou encore www.harrypotter.gallimard-jeunesse.fr

L'auteur des livres de Harry Potter, Joanne K. Rowling.

Née dans les environs de Bristol en Angleterre en 1965, elle vit actuellement à Edimbourg en Ecosse. D’après l’article de "Time Magazine" cité ci-dessus, elle a souhaité devenir romancière dès l’âge de six ans. Un critique littéraire favorable à "Harry Potter" relate dans le quotidien "San Francisco Chronicle" du 26 juin 2000 (The Source of Inspiration) le récit de Vikki Potter, sœur d’Ian Potter. Ian et Vikki étaient des amis d’enfance de Joanne Rowling, et le jeune Harry leur doit vraisemblablement son patronyme. "Tout le temps, nous nous déguisions et nous jouions aux sorciers et aux sorcières. Joanne nous lisait les histoires, et nous, nous lui préparions des potions secrètes. Elle nous envoyait constamment chercher des petites branches pour fabriquer ces potions." Dès son enfance, Joanne Rowling semble donc avoir su trouver des lectures pour nourrir son goût du fantastique, et des amis prêts à la suivre.

Après des études de langues, surtout de français, dans les universités d’Exeter (Angleterre) et de Paris, elle a participé à un projet humanitaire en Afrique. Elle a ensuite travaillé pour Amnesty International à Londres. Elle a également occupé un poste de professeur d’anglais au Portugal. Là, elle a épousé un journaliste et donné naissance à une petite fille, Jessica, aujourd’hui âgée de dix ans. Peu après un divorce qui l’a laissée seule avec sa fille, elle a connu le chômage et la précarité ; elle a alors commencé à écrire. Lors d’un voyage par le train en 1990, dit-elle, "Harry Potter a fait son entrée dans ma tête, déjà parfaitement formé et constitué." Cependant, elle n’a commencé à rédiger "Harry Potter à l’Ecole des Sorciers" qu’en 1993. Le deuxième éditeur qui s’est vu proposer le manuscrit l’a accepté avec enthousiasme, et l’ouvrage a rapidement remporté un succès phénoménal. Joanne Rowling envisage d’écrire sept volumes sur les aventures du jeune sorcier, et de rendre les quatre derniers encore plus ténébreux que les premiers. "Il y aura des morts, affirme-t-elle. La seule manière de montrer à quel point il est mauvais de tuer, c’est de faire mourir un personnage que le lecteur aime."

Joanne Rowling a beaucoup de talent. Un porte-parole de Gallimard Jeunesse dit de ses livres : "lecture subtile, accessible et passionnante, qui ensorcelle les lecteurs de tout âge, qu’ils soient néophytes ou avertis." En effet, sa plume alerte tient le lecteur en haleine, crée des situations parfaitement convaincantes et des personnages attachants auxquels les enfants s’identifient. Cultivée et même érudite dans certains domaines, elle n’en reste pas moins à la portée des jeunes lecteurs.

Ses ouvrages révèlent aussi une connaissance affinée des arts lucifériens et de la littérature occulte, et notamment d’un ouvrage qui a cinq siècles d’existence  : "Les Noces Alchimiques", de Christian Rosenkreutz. C’est sur ce livre que sont fondés les rites d’initiation au rosicrucianisme. J. K. Rowling lui a emprunté la topographie de Poudlard (le château prestigieux entouré d’un grand lac), l’épisode des portraits qui s’animent, la bête redoutable et fabuleuse que Rosenkreutz appelle  Griffon, et qu’elle appelle Hippogriffe ; la fameuse pierre philosophale, l’esprit frappeur et farceur qu’elle renomme "Peeves", et le puissant phénix qui sauve Harry par miracle à la fin de "La Chambre des Secrets". D’autre part, la manière symbolique dont l’auteur emploie les couleurs est rigoureusement conforme aux enseignements classiques de l’occultisme dans ce domaine. Ce n’est pas non plus un hasard si Joanne Rowling se dit particulièrement attachée à la fête de Halloween, qui n’est autre que le nouvel an des occultistes, et le principal sabbat des satanistes.

Qui est Harry Potter ?

Ce petit orphelin a été élevé à la dure par les Dursley, un oncle et une tante "Moldus" (c’est-à-dire non-magiciens). Eux et leur affreux rejeton sont stupides, poltrons, méchants, et physiquement répugnants ; ils n’ont jamais cessé d’humilier le pauvre Harry. D’autre part, ils lui ont menti sur ses origines, lui faisant croire que ses parents étaient de vulgaires "Moldus", morts dans un accident de voiture. En fait, ses parents, James et Lily Potter, étaient l’un et l’autre des sorciers illustres. Ils ont été assassinés par un confrère, le puissant tueur Lord Voldemort. Tout bébé, Harry a survécu à l’assaut de Voldemort ; il lui reste de cet épisode une cicatrice, une marque violette en forme de foudre sur le front.

Quoique son oncle et sa tante aient tout fait pour soustraire Harry au monde de la magie, au point de le séquestrer sur une île, les sorciers envoient l’un des leurs, le géant Rubeus Hagrid, pour l’enlever à cette vie de misère le jour de ses onze ans. Hagrid révèle à Harry son identité véritable. Désormais, Harry sait qui il est : il a hérité de ses parents d’authentiques pouvoirs, et il était, à son insu, déjà célèbre dans le monde de la sorcellerie. N’avait-il pas su résister, à l’âge d’un an à peine, à l’assaut du cruel Voldemort ? Les plus grands ouvrages de magie parlent de lui, et il ne le sait pas ! A présent, il va quitter le monde méprisable des "non-magiciens" pour se retrouver enfin parmi les siens, parmi les adeptes des arts magiques, et il pourra commencer sa formation à l’Ecole des Sorciers de Poudlard. Chacun des volumes de la série correspond à une année scolaire passée dans cette célèbre institution.

L'école de sorcellerie Poudlard

Cet établissement prestigieux a un millénaire d’existence : c’est une véritable ville fortifiée au milieu d’un grand lac. De Poudlard sont sortis les plus illustres adeptes de la magie et de la sorcellerie ! A l’image des meilleures écoles privées anglaises (les "public schools"), cette institution se compose de quatre "maisons", ou unités d’internat : chez les Gryffondor, les Serdaigle, et les Poufsouffle, on enseigne la magie dite  blanche (celle qui passe pour être au service du "bien", et des causes "nobles"). La Maison des Serpentards se consacre à la magie noire, qui est au service du mal ; mais le Directeur de Poudlard, Albus Dumbledore, est le meilleur sorcier de la planète. Il est là pour veiller à ce que la magie noire ne l’emporte pas sur la magie blanche…

La série "Harry Potter" repose sur l’axiome suivant : quitter le monde des non-magiciens pour n’être plus chez soi que parmi les magiciens et les sorciers, c’est trouver la délivrance, la vraie vie et le salut ; démarche anti-biblique si jamais il en fut ! La Pâque salvatrice, pour les Israélites, a consisté en une sortie du pays de l’esclavage et des magiciens.

D’emblée, on flaire le danger : à Poudlard, aucune faiblesse n’a droit de cité. Le blason de l’établissement comporte une devise en latin, signifiant : "Il ne faut jamais chatouiller le dragon qui dort." Mais Harry ne connaît pas d’échec. Poudlard pourrait aussi bien prendre pour devise cette phrase de la "Bible de Satan" d’Anton La Vey : "Heureux les forts, car ils possèderont la terre. Maudits sont les faibles, car ils hériteront du joug. Heureux les puissants, car les hommes les respecteront. Maudits sont les chétifs, car leur nom sera anéanti…" (Bible de Satan, p. 34, édition américaine). Les élèves de Poudlard s’envoient réciproquement des menaces : " Si tu fais ça, je vais t’envoyer telle malédiction…" Inutile d’en dire plus sur l’atmosphère spirituelle de la maison ! Cependant, Harry est si attachant qu’il semble constamment être l’innocence personnifiée, le champion du Bien en toutes choses. Le monde de la magie est constamment identifié à la vraie vie et au Bien ; le monde des "Moldus" est identifié à tout ce qui est terne, vil, et repoussant.

A Poudlard, les élèves se livrent avec ardeur à des matchs de "Quidditch", sport où l’on évolue au moyen de balais volants, à 16 mètres au moins au-dessus du sol, sur un hexagramme comportant six buts. Harry est le grand champion de Gryffondor ! Il ne suffit pas, pour gagner au Quidditch, d’avoir des aptitudes sportives : il faut aussi être nanti de pouvoirs surnaturels, pour éviter de se faire piéger par les malédictions qu’envoie la partie adverse !

Les romans Harry Potter contiennent des descriptions authentiques de phénomènes, de pratiques et de doctrines occultes

Créer sa propre réalité

Une idée est omniprésente dans la série "Harry Potter", celle qui est à la base même de la pensée occulte sous toutes ses formes : si l’on associe une volonté personnelle forte aux techniques adéquates, on peut créer la réalité par la puissance de sa propre pensée. De tout temps, la littérature a fait place à l’imagination et au rêve ; mais ici, on va beaucoup plus loin ; ces livres n’enseignent pas seulement les bases de la sorcellerie, mais encore ses niveaux supérieurs. Ils constituent une sorte de cours accéléré de sorcellerie.

L’hérédité spirituelle.

Elle semble faire tout naturellement partie de l’univers de Harry Potter. On le sait, Harry possède certains pouvoirs parce que ses parents étaient sorciers. Pour cette raison, Harry est un privilégié.

Les dimensions parallèles.

L’Express de Poudlard part de King’s Cross, gare londonienne connue de tous. Mais il part du Quai Neuf-Trois-Quarts, à onze heures. Pour accéder à ce quai, il faut franchir une barrière dimensionnelle qui a l’aspect d’un mur banal. Si on a foi en la magie et en ses propres pouvoirs, on entre simplement dans le mur, et hop ! on se retrouve dans une autre dimension, dans le monde merveilleux de la magie. Là, fini le monde insipide et terne des "Moldus" : l’existence est colorée et palpitante ; on est entré dans "la vraie vie"  !

Spectres et Revenants dans "Harry Potter"

Divers esprits hantent l’établissement et se manifestent constamment : Nick-quasi-sans-tête, un revenant que le bourreau, autrefois, n’a pas su décapiter complètement ; Peeves, l’esprit frappeur et farceur qui harcèle un peu tout le monde ; Dobby, sorte de lutin qui idolâtre Harry ; Mimi Geignarde, un esprit féminin qui se tient dans les toilettes des filles, et bien d’autres… A Halloween, on fête le "jour mortuaire" de Nick, qui remporte un franc succès en mimant son exécution ratée.

L’utilisation occulte des nombres.

On pourrait écrire de longs développements sur l’utilisation occulte des nombres dans la série "Harry Potter" et dans les étapes de la publication de ces ouvrages. Le chiffre 11 et ses multiples, par exemple, ont pour les satanistes une valeur particulière : ils sont liés au Mal, à la destruction. Le "Dictionnaire des Symboles" (Editions R. Laffont) les décrit comme "une des principales clés de l’occultisme noir". Harry a été enlevé au monde des "Moldus" le jour de ses 11 ans. Quand il a été choisi par la baguette magique faite pour lui (oui, c’est la baguette qui choisit son sorcier dans ce récit, et non le contraire !) il a découvert qu’elle avait 11 pouces de long. Le train de Poudlard part à 11 heures. Le jour où il a fallu faire repousser les os de Harry, le médecin sorcier lui a dit qu’il fallait reconstituer 33 os différents. Harry occupe la chambre N°11 dans l’auberge du "Chaudron Baveux" ; le sorcier Voldemort s’est entraîné pendant 11 ans avant de s’attaquer aux parents du jeune Harry. En France, "La Coupe de Feu" a paru le 29 novembre. Ces livres emploient aussi le 13, chiffre qui en ésotérisme est lié à la rébellion. On pourrait multiplier les exemples.

Le "privilège" d’une marque sur le front comme Harry Potter

Harry, ce petit sorcier prodige auquel les enfants s’identifient a sur le front une marque, une cicatrice en forme de foudre, stigmate qui rappelle sa résistance victorieuse au grand destructeur Voldemort. Cette foudre est un symbole bien connu des occultistes. Les SS hitlériens la portaient, et plusieurs groupes de musiciens satanistes l’utilisent également : elle représente la puissance de frappe de Lucifer (NDLR: c'est aussi le S de "Satan"). On la retrouve aussi sur la couverture de chaque volume de la série, dans le jambage vertical du "P" de "Potter". Lors de la parution du "Prisonnier d’Azkaban" aux USA, les librairies ont distribué aux jeunes acheteurs 650.000 tatouages autocollants en forme de petite foudre violette, que les enfants arboraient fièrement sur le front en quittant le magasin. D’autres librairies ont embauché des maquilleurs et fait peindre le signe sur le front de tout enfant qui achetait un volume de la série. "Un simple simili tatouage, disent certains, ne peut faire de mal à personne !"

Ces Chrétiens se rendent-ils compte de ce qui peut se graver dans le cœur d’un enfant quand on l’amène à désirer ardemment une marque sur le front, ou à envier ceux qui en portent une ? Qui plus est, la marque de Harry est signe de "victoire" sur un "seigneur de la mort". Peut-on être sûr que cet enfant gardera la même réceptivité à la vérité biblique et à Jésus, Seul et Unique Vainqueur de la mort et de Satan ? Ceux qui voient là un simple divertissement anodin savent-ils que le jeu est une chose très sérieuse pour un enfant, et que la nature de ses jeux façonne déjà les dispositions profondes et cachées de son cœur ?

La Bible parle d'une marque sur le front dans le livre de l'Apocalypse au chapitre 13:
[L'antichrist] fait que tous, les petits et les grands, les riches et les pauvres, les hommes libres et les esclaves, reçoivent une marque sur la main droite ou sur le front, et que nul ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le chiffre de son nom. C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le chiffre de la bête. Car c'est un chiffre d'homme, et son chiffre est 666.

Fabrication et consommation de drogues modifiant les états de la conscience.

Dans "Harry Potter à l’Ecole des Sorciers", les jeunes élèves apprennent à fabriquer et à s’administrer "correctement" diverses drogues : par exemple, des préparations à base d’absinthe. Ecoutez le professeur spécialiste des potions, Sévérus Rogue : "Je peux vous apprendre à mettre en bouteille la célébrité, à fabriquer la potion de la gloire, et même à tenir prisonnière la mort…" La prise de ces substances est présentée comme désirable et glorieuse ! Le "polynectar", par exemple, permet de changer d’identité, de devenir qui l’on veut.

Les "sorties en astral".

Le deuxième volume décrit avec précision le "voyage astral", dans lequel un sorcier quitte son corps physique et se rend en esprit dans un autre lieu ou une autre dimension. L’ami d’Harry, Ron Weasley, explique qu’on n’a nul besoin d’une voiture quand on maîtrise cette technique. (Edition américaine, p. 69) Dans "Le Prisonnier d’Azkaban", il est également question de "voyage astral", qui laisse le corps comme "une coquille vide" (Edition américaine, p. 247).

Réincarnation.

"La Chambre des Secrets" enseigne aussi la réincarnation (Edition américaine, pp. 427-428).

 

Le rôle occulte des miroirs, et le commerce avec les morts.

Ces deux pratiques sont également évoquées avec précision, et décrites comme procurant consolation et paix. Les miroirs peuvent devenir des portes d’accès à une autre dimension : c’est au travers d’un immense miroir qu’Harry aperçoit pour la première fois ses parents et communique avec eux, entrant ainsi en contact avec le monde des morts.

Eloge de la désobéissance

Dans "Harry Potter à l’Ecole des Sorciers", Harry dédaigne l’ordre donné par un professeur, puis se voit récompenser pour cela !

Le sens caché du nom du parrain d’Harry Potter

Le nom de Sirius, dans l’occultisme, est synonyme de Seth, ou encore de Satan. Le captif injustement accusé du meurtre de 13 personnes et enfermé dans la prison d’Azkaban s’avère, au bout du compte, être le parrain d’Harry. Il s’appelle Sirius Black, c’est-à-dire Sirius le Noir, ce qui est une autre façon de dire "Satan le Noir".

La pierre philosophale.

La pierre philosophale dont il est question dans le premier volume de la série est associée à la recherche de la vie éternelle, et elle représente le stade suprême de la quête occulte. Elle transforme en or les métaux vils, et donne l’Elixir de Vie qui confère l’immortalité. Elle appartient à Monsieur Nicolas Flamel, l’alchimiste célèbre, qui a fêté son 665e anniversaire l’an dernier, et a donc maintenant 666 ans. Peut-on trouver allusion plus claire au chiffre de la Bête et de l’Anti-Christ ? Cette allusion est associée à l’idée que là est la source de la vie éternelle ! Certes, un jeune enfant ne se livre pas à ce genre d’analyse ; mais en attachant son cœur à de tels personnages, il n’en reçoit pas moins l’esprit qui inspire ces horreurs.

Sorts, malédictions et incantations.

De longs développements sont consacrés aux sorts, aux malédictions, et aux incantations de toute nature. Les jeunes sorciers apprennent des formules et des techniques permettant de déplacer un objet, de le faire voler, ou de le réparer instantanément s’il est cassé ; ils apprennent aussi les formules permettant de rendre une personne inconsciente ou amnésique, de lui causer une souffrance terrible ; de déclencher chez quelqu’un une agitation involontaire et frénétique ; de prendre le contrôle total d’un individu ou de le tuer. Ce sont là quelques exemples, impossible de faire ici une liste exhaustive.

Possession démoniaque et vampirisme

Ces romans familiarisent le lecteur avec des notions comme la possession démoniaque, le vampirisme spirituel et la capture des âmes. Voldemort a capturé l’âme de Ginny Weasley, qu’il vide littéralement de son énergie vitale afin de nourrir ses énergies propres et de retrouver les forces qu’il possédait avant de pâtir gravement de son échec face à Harry.

Animaux fantastiques et symbolique occulte dans Harry Potter

Ils se comptent par dizaines. Plusieurs sont des symboles y associés à l’Antichrist : par exemple la licorne, mortellement blessée au milieu d’une forêt, où l’on voit un magicien boire le sang du splendide animal ; le phénix qui a sauvé Harry à la fin de "La Chambre des Secrets". Citons aussi le redoutable hippogriffe, qui a une tête d’aigle et un corps de cheval ; il exige que les êtres humains s’inclinent devant lui et le traitent avec grand respect.

Les "Animagi"

Un "Animagus" est un sorcier de très haut niveau qui a le pouvoir de se faire passer pour un animal. Sirius, le prisonnier d’Azkaban, possède ce pouvoir.

Cannibalisme et sacrifice humain

Madame Chourave, professeur de botanique, initie ses élèves à l’utilisation de la mandragore. La racine de cette plante (qu’à Poudlard on cultive intensivement, dans du fumier de dragon) est, en fait, un bébé fort laid, mais bien vivant : et il faut bien se boucher les oreilles pendant les manipulations, car son cri est fatal. Dépotées, puis rempotées "jusqu’à ce qu’elles aient passé le stade de l’acné", ces petites créatures sont destinées à être coupées en morceaux et cuites au chaudron. On obtient ainsi le plus puissant des reconstituants, utile en particulier pour faire revivre une personne qui a subi une malédiction. On ne peut s’empêcher de s’interroger sur le message à peine voilé que cache cette pratique décrite en détail dans "La Chambre des Secrets". Ne s’agirait-il pas de rendre "acceptable" pour le jeune lecteur l’idée de sacrifice humain ?

Cette énumération des horreurs n’est pas exhaustive… On se demande comment tant de parents, même non chrétiens, peuvent faire bon accueil à ces horreurs et les mettre si allègrement entre les mains de leurs jeunes enfants : certains petits lecteurs n’ont que six ou sept ans ! David Bay, de Cutting Edge Ministries, a probablement trouvé l’explication : parmi les parents qui ont actuellement des enfants de cet âge, beaucoup ont été eux-mêmes imprégnés de l’esprit véhiculé par les productions de musiciens satanistes, comme les groupes KISS, Black Sabbath, AC/DC, Queen, The Grateful Dead, et d’autres. Ces "musiques" ont tué leur sensibilité, qui ne manifeste plus l’aversion naturelle qu’on pourrait, humainement parlant, en attendre.

D’autre part, des enfants jusque-là rebutés par la lecture deviennent parfois des lecteurs enthousiastes en découvrant "Harry Potter". Inconscients du danger, les parents jubilent tout comme s’ils voyaient de petits anorexiques se mettre à manger. Ils n’ont pas vu que l’appétissant gratin dont l’assiette est pleine contient aussi une dose mortelle de poison.

"Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui se livre à la divination, qui tire des présages, qui ait recours à des techniques occultes ou à la sorcellerie, qui jette des sorts, personne qui consulte ceux qui invoquent les esprits ou prédisent l’avenir, personne qui interroge les morts. En effet, quiconque se livre à ces pratiques est en abomination à l’Eternel… Tu seras entièrement consacré à l’Eternel, ton Dieu. Car ces nations écoutent les tireurs de présages et les devins, mais à toi, l’Eternel ton Dieu ne le permet pas." (Deut. 18 : 10-14).

Dans la Bible, Dieu qualifie d’un seul mot toutes les pratiques dont il vient d’être question : ce sont des abominations.

Dieu ne fait aucune différence entre magie "blanche" et magie "noire". Ceux qui font ces choses ou en sont les complices encourent la damnation éternelle, à moins de se repentir et d’abandonner complètement ces horreurs. Seul le Sang de Jésus peut purifier de ces péchés, et ce Sang précieux purifie totalement celui qui se repent. Pendant qu’il est encore temps, appelons avec persévérance à la repentance, qu’on nous écoute ou qu’on ne nous écoute pas. Seule la puissance du Saint-Esprit peut nous donner la force de tenir ferme devant un raz-de-marée de cette ampleur. Et prions, prions pour les enfants chrétiens, prions pour les enfants dont nous avons la charge, prions pour les parents et les enseignants chrétiens, prions pour nous-mêmes.

Divers arguments ont cours, même en milieu chrétien. "Faut-il diaboliser Harry Potter ?" demandent certains. Quelle question stupéfiante ! Ceux qui la posent ont-ils seulement pris connaissance du contenu des ouvrages en question ? Et s’ils l’ont fait, y ont-ils réfléchi, ne serait-ce que quelques secondes, à la lumière de la Parole de Dieu ? Si la série "Harry Potter" n’est pas diabolique (du diable), le mot "diabolique" a-t-il encore un sens ? Autant demander si le satanisme est satanique (de Satan) ! Nous laisserons-nous intimider par la mode du "spirituellement correct", et par les "spécialistes" qui expliquent gravement qu’il convient de nourrir et de laisser librement s’exprimer "la part d’ombre" de toute personnalité, sous peine de "refoulement" ? C’est justement là une doctrine occulte, une de ces "doctrines de démons" contre lesquelles la Bible nous met en garde ! "Ayez le mal en horreur, et attachez-vous fortement au bien." (Rom. 12 : 9).

C’est du salut éternel des enfants, et du nôtre, qu’il est question.  Et c’est devant le tribunal de Christ que nous aurons à rendre des comptes, pas devant le monde ! Jésus a dit : "Si quelqu’un est une occasion de chute pour un de ces petits qui croient en moi, il serait avantageux pour lui qu’on suspende à son cou une meule de moulin, et qu’on le noie au fond de la mer." (Matt. 18 :6).

Que penser, aussi, de cet autre argument avancé par Joanne Rowling et par beaucoup d’autres : "Du moment qu’il s’agit d’histoires imaginaires, où est le problème ? Les enfants font très bien la différence entre la réalité et la fiction". Ce n’est pas le cas, hélas ! Même Joanne Rowling est obligée d’admettre qu’elle reçoit de nombreuses lettres d’enfants qui lui demandent très sérieusement de les renseigner sur la marche à suivre pour s’inscrire à Poudlard, parce qu’ils aiment Harry et veulent marcher sur ses traces ! Accepter cet argument revient à méconnaître la pensée de Dieu exprimée dans la Bible ; c’est une façon de rejeter l’enseignement de Jésus, pour qui un péché commis en pensée n’est pas moins pernicieux que le même péché commis en action.

Des pensées abominables, si elles sont entretenues, conduiront tôt ou tard à des propos et à des actes abominables. (Matt. 5 :28). Dieu dit en effet : "Garde ton cœur plus que tout autre chose, car de lui viennent les sources de la vie". Ne permettons pas que le cœur des enfants soit souillé ! S’il se trouve chez nous des romans de la série Harry Potter, ou des objets associés à ces ouvrages, Actes 19 : 18-19 indique clairement la marche à suivre.

Le Seigneur dit : "N’ayez rien de commun avec les œuvres stériles des ténèbres, mais plutôt dénoncez-les" (Eph. 5 : 11). "Que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées ; ce que vous avez appris, reçu et entendu…pratiquez-le. Et le Dieu de paix sera avec vous." (Phil. 4 :8-9).

 

Sources des informations contenues dans cet article :

http://www.cuttingedge.org/news/n1377.cfm, ainsi que n1380, n1387, n1391, n1392, n1393, n1396, n1397, n1486, n1568.

http://www.crossroad.to/ Ces deux sites sont l’un et l’autre chrétiens.

http://www.multimania.com/accrosharry et http://www.harrypotter.gallimard-jeunesse.fr

Time Magazine, édition européenne du 4 octobre 1999, pp. 67-74 ; édition européenne du 5 novembre 2001, pp. 87-92

L’Express, 23 novembre 2000, p. 44

Paris Match, 30 novembre 2000, p. 26

Marianne, 20-26 novembre 2000, pp.68-73

La Bible annonce qu'un jour l’Antichrist se manifestera (son futur gouvernement mondial est décrit dans le livre de l'Apocalypse). Ses adeptes s’activent pour rendre un maximum de personnes réceptives aux "valeurs" de celui que la Bible appelle "l’homme de péché". La jeunesse est une cible prioritaire. La série "Harry Potter" est un instrument efficace et attrayant pour conditionner les enfants et les adolescents, et pour stimuler en eux les dispositions de cœur préparant à adorer "celui qui doit venir".

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